Similaires à ceux des consoles classiques.
Les plus évoluées, et les plus chères, comme la Shield et la Mojo, vont plus loin grâce à leurs processeurs puissants capables de rivaliser avec les qualités graphiques de la PS4 ou de la Xbox One. Pour cela, elles se fournissent dans la ludothèque de la TegraZone, un kiosque de téléchargement de jeux optimisés pour un affichage sur un téléviseur Full HD.
À la clé, des graphismes et des effets d’éclairage époustouflants, et des détails fins.
Et ce n’est qu’un début, car d’ici l’été 2014, elles pourront piocher dans un catalogue encore plus vaste de titres hébergés sur le cloud gaming. Cette plateforme proposera des jeux stockés sur un serveur distant.
En attendant, elles permettent déjà de s’amuser avec les blockbusters disponibles sur PC.
À partir d’un menu spécifique, sans liaison filaire, il est aisé de lancer une partie sur Pardi familial, de l’afficher sur la télé du salon et d’y jouer avec la manette.
Des modèles évolutifs.
Autre intérêt de ces consoles, leur évolutivité. Certaines peuvent être mises à jour gratuitement pour affiner les graphismes et améliorer la fluidité des mouvements.
La Mojo, la Shield et la Unu supporteront les prochaines révisions d’Android.
Elles pourront tester les dernières productions vidéo-ludiques mobiles qui rivalisent avec les titres phares disponibles sur les consoles historiques.
Ainsi, la course de voitures Asphalt n’a rien à envier à Gran Turismo, par exemple.
Surtout, une part grandissante d’éditeurs décline tous azimuts ses jeux phares, y compris sur ces nouvelles consoles.
Preuve que les cartes s’apprêtent à être rebattues, le mastodonte chinois Huawei annonce un modèle survitaminé par un coeur Tegra 4.
Et celui-ci pourrait donner un sacré coup de vieux à la Wii U de Nintendo, l’obligeant à avancer la sortie de sa rempla-
çante. À suivre
Le Leadership de Nintendo, Sony et Microsoft est menacé
Pour concevoir la console de leur rêve, ils demandaient 950 000 dollars.
Finalement, les créateurs d’Ouya ont collecté huit fois plus auprès d’internaute s’impatients de découvrir la première machine low-cost.
Facturée 99 euros, elle exploite le catalogue de jeux proposés sur le Play Store, d’ordinaire réservés aux smartphones. L’intérêt ? Les140000 titres sont vendus, quand ils ne sont pas gratuits, entre 1 et 10 euros au maximum. Six fois moins que les équivalents disponibles sur Nintendo Wii, Sony PlayStation et Microsoft Xbox.
Le succès ne s’est pas fait attendre, si bien que, depuis son lancement en mars 2013, sept clones se sont mis sur les rangs.
Et surprise, parmi ces nouvelles entrantes américaines, deux marques françaises, Archos et BigBen, prennent part à la compétition avec les mêmes arguments. Tous ces fabricants veulent séduire un public déjà rompu au divertissement sur smart-phones.
Ils souhaitent lui apporter une meilleure maniabilité grâce à des boutons de commande et un joystick.