“Une faille de Windows XP peut se vendre jusqu’à 150 000 dollars sur le marché noir. Les tarifs pourraient bien être multipliés par deux pour des failles non corrigées”, affirme le consultant en sécurité Jason Fossen.
Les cybercriminels vont les utiliser pour propager en priorité des “ransomware”, des programmes malveillants qui bloquent les ordinateurs de leurs victimes jusqu’à ce qu’ils se soient acquittés d’une amende bidon. Ils vont aussi s’en servir pour prendre le contrôle de milliers d’ordis.
Leur objectif? Utiliser ces réseaux de PC zombies pour attaquer d’autres machines, cliquer sur des bannières de pub, relayer du spam, forger des monnaies virtuelles comme le bitcoin ou stocker des contenus illégaux.
Antivirus Inefficaces.
Les particuliers sous XP ne pourront plus compter sur l’antivirus de Microsoft, Security Essentials, puisqu’ils n’auront plus le droit de le télécharger. Les autres éditeurs d’antivirus assurent, eux, qu’ils vont continuer à soutenir XP encore quelques années. Mais leurs logiciels seront loin d’offrir une protection optimale. En effet, même s’ils prennent en compte rapidement les nouvelles menaces, les vulnérabilités du système seront, elles, toujours présentes. Il suffira donc au pirate de modifier un tout petit peu le code de son agent malveillant pour qu’il devienne indétectable et frappe à nouveau. “Un jeu sans fin”, prévient Bernard Ourghanlian.
Les concepteurs d’antivirus mettent en avant les fonctions de leurs produits capables de bloquer une menace non identifiée en analysant les comportements suspects de l’ordinateur. Reste que ces fonctions sont souvent désactivées par les utilisateurs eux-mêmes en raison des nombreux messages d’avertissement inutiles. Bref, si les logiciels de sécurité permettront encore de réduire les risques, les utilisateurs de Windows XP devront quand même redoubler de vigilance et respecter des règles (voir encadré). Le mieux étant, bien entendu, de passer à un système plus récent.
Mais même si vous n’utilisez plus XP depuis longtemps, vous pourrez être indirectement touché par l’arrêt de son support technique. Certaines démarches administratives, par exemple, pourraient être empêchées suite à des attaques informatiques, XP étant toujours bien implanté dans certains services publics. “De nombreuses municipalités n’ont pas fait évoluer leurs machines”, s’inquiète l’adjudant-chef Laurent Frappart, responsable de la cellule Cybercrime du Groupement de la gendarmerie nationale du Pas-de-Calais.
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) a pourtant alerté les administrations sur “la nécessité de migrer les ordinateurs en voie d’obsolescence vers un système à jour et maintenu”. Au cas où cela serait impossible, l’Anssi recommande d’isoler les machines concernées du Web. Une stratégie qui n’est pas toujours réalisable et qui ne stoppe pas tous les risques d’infection. Paiement sous XP compromis. Autre danger? Ne pas pouvoir effectuer des transactions avec sa carte bancaire sur des automates de paiement fonctionnant sous XP. Et ils sont légion : c’est le cas de la plupart des terminaux installés dans les stations-service ou des distributeurs de billets des banques.
Bien qu’ils ne soient pas reliés à Internet, il est possible de les attaquer depuis le réseau interne de la société ou en démontant l’appareil. “Les banques ne feront rien tant que le montant des pertes du piratage sera inférieur au coût du remplacement de tous leurs systèmes”, explique Franck Ebel, expert en sécurité industrielle pour la société Atheos. Et il y a pire : “Il existe encore des machines sous XP dans des lieux très sensibles centrales nucléaires, plateformes pétrolières.” Des attaques sur ces ordis auraient des conséquences désastreuses, mais les industriels renâclent à les mettre à jour parce que c’est trop cher et trop compliqué.
Chez Microsoft, on reconnaît que “c’est la première fois qu’un système d’exploitation aussi répandu est abandonné, dans un contexte où les menaces se diffusent massivement”. Un grand saut dans l’inconnu.
Vous ne vous rappelez plus où vous avez laissé votre voiture ?
D’une pression sur votre montre connectée, faites-la klaxonner de façon à la repérer au milieu du parking géant de l’hypermarché.
Vous êtes en retard pour votre rendez-vous?
Laissez donc votre auto trouver seule une place de parking!
Tout cela n’est qu’un aperçu des applications qui vont transformer l’automobile cette année.
Intelligente, de plus en plus autonome, la voiture connectée est en train de passer à la vitesse supérieure.
Auto sans pilote.
D’autres travaux sur la voiture connectée vont encore plus loin.
Les équipementiers automobiles traditionnels l’allemand Bosch ou le français Valeo (présent pour la première fois au CES, signe des temps) rivalisent d’ingéniosité pour rendre nos véhicules plus intelligents.
L’an dernier, la Mercedes Classe S avait déjà défrayé la chronique en montrant qu’elle était capable de conduire seule à basse vitesse dans les bouchons, tout en anticipant les nids de poule.
2014 ne sera pas en reste.
Confort, sécurité, ergonomie, connectivité…
La seule limite au progrès semble être l’imagination des ingénieurs, déjà très fertile.
Jugez plutôt: alors que les procédés d’aide au stationnement obligeaient encore le conducteur à garder les pieds sur les pédales, plusieurs fabricants nous annoncent la voiture qui se gare toute seule…
Certes, l’intelligence de ces nouvelles autos n’est pas toujours parfaite. Il reste encore quelques bugs à corriger. Le Stop & Go Pilot de la Classe S qui prend la main dans les bouchons, par exemple, se désactive dès que le marquage au sol devient illisible. “La difficulté est essentiellement logiciel, estime Laurent des Places, associé en charge du secteur automobile au sein du cabinet d’audit KPMG.
Ces systèmes n’ont pas encore accumulé assez d’expérience pour être réellement autonomes. Dans des situations délicates, ils auront du mal à effectuer des choix critiques, du type : vaut-il mieux éviter le piéton ou le lampadaire?”
connectivité… La seule limite au progrès semble être l’imagination des ingénieurs, déjà très fertile. Jugez plutôt: alors que les procédés d’aide au stationnement obligeaient encore le conducteur à garder les pieds sur les pédales, plusieurs fabricants nous annoncent la voiture qui se gare toute seule…
Certes, l’intelligence de ces nouvelles autos n’est pas toujours parfaite. Il reste encore quelques bugs à corriger. Le Stop & Go Pilot de la Classe S qui prend la main dans les bouchons, par exemple, se désactive dès que le marquage au sol devient illisible. “La difficulté est essentiellement logicielle, estime Laurent des Places, associé en
charge du secteur automobile au sein du cabinet d’audit KPMG. Ces systèmes n’ont pas encore accumulé assez d’expérience pour être réellement autonomes. Dans des situations délicates, ils auront du mal à effectuer des choix critiques, du type : vaut-il mieux éviter le piéton ou le lampadaire?”
Le Leadership de Nintendo, Sony et Microsoft est menacé
Pour concevoir la console de leur rêve, ils demandaient 950 000 dollars.
Finalement, les créateurs d’Ouya ont collecté huit fois plus auprès d’internaute s’impatients de découvrir la première machine low-cost.
Facturée 99 euros, elle exploite le catalogue de jeux proposés sur le Play Store, d’ordinaire réservés aux smartphones. L’intérêt ? Les140000 titres sont vendus, quand ils ne sont pas gratuits, entre 1 et 10 euros au maximum. Six fois moins que les équivalents disponibles sur Nintendo Wii, Sony PlayStation et Microsoft Xbox.
Le succès ne s’est pas fait attendre, si bien que, depuis son lancement en mars 2013, sept clones se sont mis sur les rangs.
Et surprise, parmi ces nouvelles entrantes américaines, deux marques françaises, Archos et BigBen, prennent part à la compétition avec les mêmes arguments. Tous ces fabricants veulent séduire un public déjà rompu au divertissement sur smart-phones.
Ils souhaitent lui apporter une meilleure maniabilité grâce à des boutons de commande et un joystick.
Atlantis Computing est un des champions de la virtualisation des postes de travail.
Son idée est de rendre acceptable le coût de cette technologie en s’appuyant sur une solution totalement logiciel donc sans terminal et en utilisant au mieux la gestion de la mémoire RAM.
Plus de quatre cents clients utilisent la solution et la société a près de 500000 utilisateurs dans le monde, en particulier dans de très grands comptes.
L’idée de l’utilisation de cette technologie est de réduire les conflits mais aussi d’accélérer les performances.
Selon le CEO de l’entreprise, un Français, ce point est d’importance pour que la solution de virtualisaton soit acceptée par les utilisateurs.
Le logiciel d’Atlantis se place entre la RAM du serveur et l’hyperviseur (VMware, Microsoft, Xen).
Il analyse l’application, traite les entrées/sorties, compresse et dé-duplique en ligne et réalise une réplication rapide des données du poste virtualisé.
Le démarrage d’un poste virtuel est de l’ordre de 12 secondes et de 5 secondes pour une application.
Du nouveau sur l’exploitation de la mémoire devrait intervenir courant janvier.
A suivre….
Estimant que le célèbre moteur de recherche n’a pas rendu sa politique de confidentialité des données sur Internet conforme au droit français, la Cnil lui a infligé une amende record… de 150 000 euros.
“Augmenter le montant des sanctions serait une bonne idée”, a précisé Isabelle Falque Pierrotin, présidente de l’organisme.
C’est sûr que pour un groupe qui a réalisé près de 15 milliard de dollars de chiffre d’affaires au 3′ trimestre 2013, il n’y a pas de quoi s’affoler.
Google a quand même fait appel de la décision.
On ne sait jamais…